*Cet article a été fait en collaboration du cabinet PME INTER notaires
Offrir un encadrement structuré et convivial aux notaires débutant leur profession est très important pour PME INTER Notaires et avec ses 45 ans d’existence, elle a su cumuler beaucoup d’expériences et de connaissances dans le domaine. Elle a donc énormément à offrir à ses clients par ses différents services juridiques, mais elle en a d’autant plus à offrir à ses employés. De quelle façon? Par le mentorat.
Depuis notre jeune âge, nous sommes tous influencés par divers acteurs de changements. Des individus pour qui nous avons une grande estime et admiration jouent souvent un rôle primordial dans notre parcours individuel et notre développement interpersonnel. Pour certains, c’est leur père, leur mère, leur sœur, un grands-parents, un ami ou d’autres personnes qui ont croisé ce chemin extraordinaire appelé la vie. Cette estime se transpose par la transmission des savoirs, l’apprentissage, l’écoute, l’attention, etc. L’écoute étant à la base de tout dialogue constructif; la communication humaine demeure malgré tout un processus complexe, qui est parfois teinté de confusion. Par contre, lors de notre développement, cette estime se transforme souvent et vient se refléter au travers d’une personne travaillant dans le domaine du travail, et le droit n’en est pas l’exception. En effet, Me Rainville-Landry a connu cette expérience lorsqu’elle est arrivée au sein du Cabinet PME Inter Notaires au moment où Me Pelletier est devenue sa mentore. Nous espérons que cet article saura vous éclairer davantage sur les piliers sur lesquels repose la relation mentor-mentoré et les multiples avantages qui s’y accompagnent.
Le mentorat est un moyen de développement professionnel et d’apprentissage basé sur le partage des connaissances d’une personne d’expérience, soit le mentor, envers une personne ayant moins d’expérience, soit le mentoré. Cette relation se retrouve dans toutes les sphères de la vie, mais elle est particulièrement unique en droit. Comme vous le savez peut-être déjà, chers étudiants, le droit peut être difficile à certains moments, mais son apport a une valeur intrinsèque. Ceci dit, cela laisse planer qu’il faut accorder une grande importance au fait de s’allier afin d’affronter les diverses difficultés juridiques auxquelles nous serons confrontés à l’avenir. Ce support à la fois psychologique et pratique est particulièrement nécessaire lorsque vient le temps de conseiller une personne moins expérimentée dans la pratique de ce domaine à la fois exigeant, mais tout à fait fascinant!
Nous pouvons observer deux acteurs principaux dans cette relation, soit le mentor et le mentoré. Un mentor est une personne ayant la générosité de partager ses connaissances, ses apprentissages et ses conseils à une personne qui débute dans le milieu. Les conseils du mentor sont une forme d’appui afin de pouvoir accommoder le mentoré dans son milieu de travail qui lui est tout à fait nouveau. En ce sens, un mentor est souvent une personne qui adopte une attitude positive, valorisante et qui transpire la confiance. La personne qui entreprend le rôle de mentor désire voir ses mentorés atteindre leurs buts et devancer leurs objectifs à la fois professionnels et personnels. Le mentor détient principalement comme mission d’offrir un appui structuré vis-à-vis le mentoré dans ses actions et ses décisions, ce qui peut parfois s’avérer confrontant. D’un autre côté, un mentoré est une personne qui détient une opportunité exceptionnelle d’avoir accès à de nombreuses connaissances et du support de la part d’une personne plus chevronnée dans le milieu. L’orgueil est une émotion assez fréquente dans les facultés de droit, mais dont il faut parfois être capable de faire abstraction. Il est important de tenir compte qu’en tant que mentoré, il faut à quelques occasions être en mesure de mettre notre orgueil de côté et focaliser davantage sur ce que l’on peut soutirer d’une relation mentor-mentoré. Le mentoré se verra parfois exécuter une même tâche à diverses reprises afin de la maîtriser à la perfection. Malgré toutes ses bonnes volontés, il se retrouvera face à des embûches vis-à-vis certaines différences qui peuvent exister entre la théorie qu’on apprend à l’école et la pratique qui est devenue sa nouvelle réalité. Cependant, l’échec n’est que de la redirection et avoir à entreprendre certaines tâches à répétition n’est qu’une petite étape du laborieux parcours pour atteindre l’épanouissement professionnel. Il faut parfois tomber pour mieux se relever, mais le mentoré a la chance de ne pas être seul : il pourra toujours compter sur son mentor pour l’appuyer.
Être un mentor, c’est aussi être patient et à l’écoute, mais c’est surtout d’agir de manière positive et motivée à l’égard du mentoré afin de lui permettre d’aller au-delà de ses limites et de maximiser son avancement. Se fixer des objectifs, promouvoir le renforcement positif et communiquer efficacement sont les clés de la réussite d’une dynamique fluide entre le mentor et le mentoré. Le mentorat est donc essentiel pour les jeunes notaires et peut s’opérer sous différentes formes. Cette chimie à la fois réciproque se doit d’être basée sur le principe de l’empowerment. Ce concept à la fois nouveau et peu connu illustre parfaitement cette relation. Celle-ci s’articule dans une dynamique individuelle liée avec le développement de compétences au travers d’une implication sociale et collective basée sur des échanges. La relation mentor-mentoré est composée de deux acteurs impératifs à la réalisation d’une combinaison gagnante. Il s’agit donc d’une relation donnant-donnant qui nécessite une certaine introspection de nos forces et de nos faiblesses. Il nous appert donc inévitable que partager nos réflexions nous permettra de découvrir ce secteur d’activité autrement et d’adopter un regard neuf sur ces divers aspects. Que ce soit par cette volonté d’apprendre ou par cette volonté de donner au suivant, la relation mentor-mentoré est essentielle dans le domaine notarial, mais exige, en plus de ses tâches juridiques, certaines responsabilités sociales. Le mentorat est avant tout une interaction entre deux humains ayant des bagages différents. Pour accéder à cette réalité qui est la leur, le mentor et le mentoré devront faire preuve d’ouverture d’esprit.
Cela illustre bien la chance que Me Rainville-Landry a eu d’avoir une mentore lors de son stage, mais plus particulièrement depuis qu’elle est employée chez PME INTER Notaires. Admise à la Chambre des notaires du Québec depuis 2020, Me Rainville-Landry a su tisser des liens de confiance avec Me Pelletier. Me Pelletier, pour sa part, a été admise à la Chambre des notaires du Québec en 2002 et cumule donc près de 20 ans d’expérience en notariat. Bien qu’elle était confiante de ses capacités et de ses connaissances, Me Rainville-Landry a eu accès à l’aide précieuse de Me Pelletier, car la pratique n’est pas toujours aussi facilement applicable que la théorie. Avec le bagage et les différents conseils de sa mentore, elle a su gagner de l’assurance dans ses conseils et dans l’accompagnement de ses clients. Notaires en droit des successions et de la personne, ces deux femmes ont pu échanger sur leurs domaines respectifs de pratique pour être en mesure d’améliorer leurs compétences, de même que de les approfondir. Il est donc possible de prendre l’exemple de Me Rainville-Landry et de Me Pelletier pour comprendre que le mentorat est une partie intégrante, et même primordiale, dans le domaine du droit, car peu importe le domaine de pratique, il y aura toujours quelqu’un qui pourra nous épauler. Bien que l’école nous permette de saisir les principes de base, c’est l’expérience des autres qui nous permet de nous forger en tant que notaire ou avocat.
